La réincarnation
La réincarnation...un espoir?
L'homme nait, et meurt...cette fin est inéluctable, et il en est ainsi de toute vie sur notre planète. Notre existence se résumerait donc à un bref passage sur terre, pour ensuite nous fondre dans le néant de la non-existence. Hypothèse réductrice au possible, à laquelle adhèrent diverses croyances. Si tel est le cas, l'âme et le corps seraient deux éléments indissociables, et la mort de ce dernier anéantirait cet ensemble. Face à ce concept, il existe une alternative, une autre vision de la relation corps/âme: ils ne seraient plus indéfectiblement liés, mais indépendants l'un de l'autre. Un corps mort libérerait l'âme qui l'habitait, la laissant poursuivre son évolution et pourquoi pas lui permettre une future réincarnation, dans un nouveau corps. Voici donc l'objet de cet article: essayer de cerner cette notion que notre culture occidentale à bien des difficultés à accepter, et que certains qualifient de simple exutoire à notre peur ancestrale face à la mort.
La réincarnation peut se définir comme une succession de vies accomplies par une même âme dans plusieurs corps. L'âme a pour mission d'évoluer à travers chaque vie, d'accroître sa spiritualité. Son parcours est un chemin où l'âme devra se parfaire et s'élever au travers de ses actions, de ses pensées. Si donc naissance =mort, alors mort=renaissance (cette interaction mort/naissance, naissance/mort expliquerait, lors des NDE ou expériences de mort imminente, la présence de la fameuse lumière au bout du tunnel, effaçant tout souvenir). Idée d'un cycle difficilement concevable pour notre esprit imposant sans cesse des fins et des limites.
Pour mener à bien sa progression spirituelle, l'âme doit expier ses fautes, ses mauvaises actions dans une vie dans sa vie suivante. C'est ce que l'on nomme: le Karma. Chaque action perpétrée dans une vie aura une incidence dans la prochaine, que cette action soit répréhensible ou bénéfique. C'est ainsi que l'âme recevra la vie qu'elle mérite selon ce qu'elle aura accomplie dans son incarnation précédente.
La mort ne signifie plus la fin, mais devient un passage, une porte sur un autre plan vibratoire. En effet, lorsque l'âme se désincarne, elle change de niveau, abandonnant le plan matériel et accédant à une nouvelle dimension. L'âme passe donc par une succession de morts à laquelle aboutit une renaissance dans un autre plan appelé plan 'immatériel". Durant cette transition où l'âme est dépossédée de son corps physique lui seront présentées trois étapes.
-La confrontation face à soi-même: l'âme juge de ses vies passées, de son parcours et possède une vision d'ensemble de sa personnalité, de ses actes, de sa progression, ou régression. On dit qu'il entre dans la mémoire de l'univers, une mémoire commune et illimitée.
-La confrontation avec l'entité suprême: l'âme, après avoir terminé le bilan de son évolution, accède à ce plan si mystérieux et controversé du cycle, la "conscience universelle". L''âme est face à son créateur, c'est l'ultime rencontre.
-Le choix de vie: l'âme, ayant accompli les deux premières étapes, se voit à présent devant l'ultime pas avant sa réincarnation. C'est à ce stade que va s'élaborer la trame de ce que sera sa prochaine vie, de la mission qui lui incombera afin de continuer le cycle.
Le nombre de réincarnation nécessaires à l'acquisition de la spiritualité et de la sagesse diffère pour chaque âme. Certains y accèderont en quelques vies, d'autres auront un parcours semés de régressions, d'embûches et devront s'acquitter de nombreuses réincarnations. Toutefois, quel intérêt à accomplir ce parcours, parfois si fastidieux? Dans quel but l'âme doit-elle se parfaire?
L'aboutissement des réincarnations est le détachement du plan matériel, l'accomplissement de sa spiritualité pour se défaire totalement du plan physique. L'âme devenue éthérée cessera de s'incarner, apte à rejoindre en tant qu'entité la conscience universelle. L'univers et elle formeront un tout, une seule et même lumière.
Le point de vue des religions
Les trois principales religions intégrant la réincarnation sont le Jaïnisme, le Bouddhisme et l'Hindouisme, bien que l'on y relève certaines nuances. A contrario, christianisme, judaïsme, et religion musulmane réfutent en bloc l'idée de renaissance.
Cette divergence entre religions vient de ce que les premières sont dites "progressives", fondées sur des écrits et des croyances ancestrales, mais accueillant de nouvelles idées en parallèle de l'évolution de notre monde.
Le christianisme, le judaïsme et la religion musulmane, n'accordent foi qu'en leurs principes édictés par Jésus, le Messie et Mahomet. Elles s'opposent aux religions progressives par la perpétuation d'un culte établi et de croyances immuables.
Point de vue scientifique
S'il est un nom de scientifique à associer à l'étude de la réincarnation, c'est immanquablement celui du docteur en psychiatrie canadien, Ian Stevenson. Auteur de nombreux ouvrages et articles sur la survivance de l'âme au travers de la réincarnation, sa renommée de chercheur en ce domaine ainsi que sa réputation sont depuis des décennies bien assises. Réfutant la technique de l'hypnose qui selon lui conditionnerait le sujet au bon vouloir du praticien, le Dr Stevenson axe ses investigations sur de toutes autres méthodes,le plus souvent chez de jeunes enfants, dont les souvenirs de vies antérieures encore bien marqués s'estomperont vers l'âde de 10 ans:
"Je suis devenu insatisfait de certaines méthodes qui ont été développées en psychiatrie. Selon la théorie scientifique la plus généralement acceptée, on conçoit la personnalité comme le produit du matériel génétique hérité des parents, et de l'environnement prénatal et post-natal. Mais j'ai découvert que certains cas ne peuvent être expliqués ni par la génétique, ni par l'influence de l'environnement, ni même par une combinaison de ces deux facteurs. Je pense ici, par exemple, à certaines phobies de l'enfance, à certaines habitudes qui se développent spontanément, aux enfants qui sont convaincus ne n'être pas du sexe auquel ils devraient appartenir, à certaines difformités congénitales, à la différence qui existe entre les jumeaux qui sont d'un même ovule, et même à des questions aussi irrationnelles que certaines préférences alimentaires..."
Stevenson se penche également sur les marques de naissances, les cicatrices de jeunes enfants, apparemment inexplicables. Selon sa théorie, lorsque dans une vie notre corps physique subit des dommages, notre corps astral, notre âme, en garderait également les traces. Si l'âme vient à se réincarner rapidement, le nouveau corps physique pourrait porter les stigmates des dommages infligés précédemment, ce qui constituerait un début de preuve. Il en va de même pour des aptitudes exceptionnelles dont certains sujets se verraient nantis, et qui résulteraient d'un potentiel latent d'une vie antérieure, mais assez acquis pour émerger dans une vie présente.
Il serait bien évidemment exhaustif de dresser l'ensemble des théories, des études et des conclusions du Dr Stevenson, celles-ci s'étendant sur des dizaines d'années.
Bien qu'impossible à prouver de nos jours par le Dr Stevenson ou par tout autre chercheur, la théorie de la réincarnation ne peut ni être confirmée, ni être infirmée. Ce qui laisse la porte ouverte à de nouvelles investigations, et fait dire à Ian Stevenson:
"Oui, la réincarnation est une réalité"
Et d'affirmer qu'elle sera officiellement prouvée dans moins d'une quinzaine d'années...
Journal of Nervous and Mental Diseases (août 1977)
Quelques exemples troublants
LE CAS DE CORLISS CHOTKIN
Le Dr Stevenson soutient qu'un enfant n'a pour ainsi dire que trois ans pour se souvenir. Avant l'âge de deux ou trois ans, il n'a pas la capacité de s'exprimer; et après cinq ans, trop d'événements arrivent dans sa vie et il commence à oublier. En général, on peut dire que les souvenirs d'expériences de vies antérieures de même que les souvenirs de personnalités passées vont s'effacer petit à petit pour disparaître tout à fait au moment de l'adolescence.
"Lorsqu'un enfant connaît des faits dont il n'a pu avoir connaissance au cours de sa présente existence, précise le Dr Stevenson, il est difficile d'expliquer ces cas autrement que par la réincarnation."
Plusieurs des cas retenus par le Dr Stevenson viennent de l'Orient. Sans doute les parents, dans les régions du monde où la réincarnation est culturellement acceptée, exercent-ils moins de censure lorsque leurs enfants évoquent une vie antérieure. Mais le Dr Stevenson a aussi étudié plusieurs cas d'enfants nord-américains, de milieu familial où le mot réincarnation n'est jamais prononcé et le concept lui-même à peu près inconnu, qui témoignent pourtant de la même continuité d'une incarnation à l'autre.
Corliss Chotkin était métis, né d'un père de race blanche et d'une mère amérindienne appartenant à la tribu des Tlingits en Alaska - qui sont réincarnationnistes.En 1946 mourait un indien tlingit du nom de Victor Vincent.
Environ un an avant sa mort, alors que Victor se trouvait en visite chez sa nièce, il lui dit : "Je vais un jour revenir comme ton fils... Et j'aurai les mêmes cicatrices..." Il indiqua alors deux cicatrices très distinctes : l'une sur le bord du nez, l'autre dans le dos. Il s'agissait dans les deux cas de cicatrices causées par des interventions chirurgicales.
Dix-huit mois après la mort de Victor, sa nièce donna naissance à un fils qu'elle appela Corliss. Or, cet enfant avait à la naissance les mêmes cicatrices que son oncle. Elles ont été reconnues et authentifiées par plusieurs témoins. Ce qui ne suffirait sans doute pas à en faire un cas intéressant... Mais il se trouve qu'un jour, alors qu'il était tout jeune enfant, Corliss a spontanément demandé à sa mère : "Me reconnais-tu? Je suis Kahkody..." C'était le nom tlingit de Victor. Et un peu plus tard, il devait déclarer : "Je vous avais dit que je reviendrais..."
Au cours des années qui ont suivi, Corliss Chotkin a reconnu plusieurs personnes qu'il ne pouvait pas avoir connues dans la présente incarnation. Il raconta même certains incidents de la vie de Victor que personne ne connaissait et qui ont pu être vérifiés. Il a par exemple raconté qu'un jour, alors qu'il était à la pêche, son canot-moteur étant tombé en panne il avait été secouru par un bateau à vapeur, le North Star... Il rapportait toujours de sa vie antérieure des faits précis et dont la plupart ont pu être vérifiés.
Enfin, du point de vue psychologique, Corliss ressemble à Victor. Il a aussi plusieurs de ses aptitudes : il est par exemple très doué pour la mécanique. De plus, il bégaie et il traîne un peu les pieds... comme Victor.
Source:www.radio-canada.ca
LE DALAÏ LAMA
Les règles régissant la recherche de la nouvelle incarnation d'un Dalaï Lama sont les mêmes depuis des siècles, mêlant la pratique de la divination et la consultation des oracles. Ces recherches peuvent durer plusieurs mois.
Les premiers éléments qui menèrent les chefs religieux tibétains à reconnaître en Tenzin Gyatso, enfant de trois ans, la réincarnation du XIIIème Dalaï Lama, furent une série de formation nuageuse qui se forma au Nord-est de Lhassa. Les moines habitués à lire les signes s'interrogèrent sur les formes de ces nuages. Dans le même temps apparut dans la chapelle où repose la dépouille du XIIIème Dalaï Lama un énorme champignon, sur le pilier Nord-est de la pièce. Les présomptions allaient bon train quand le corps lui même du Dalaï Lama défunt, traditionnellement tourné vers le Sud, se pencha légèrement vers le Nord-est ! Face à toutes ces coïncidences, le régent Réting Rimpoché décida du début de la quête. Accompagné des membres du Kashag, l'Assemblée Nationale tibétaine, il alla au bord du lac sacré de Lhamo Latso. Il y eut une vision extrêmement nette, distinguant sur la surface de l'eau les trois lettres de l'alphabet tibétain A, Ka et Ma. D'autres dignitaires virent se dessiner sur les eaux du lac les toits d'or et de jade d'un monastère, les contours d'un petit hameau blotti au creux de hautes montagnes ainsi que le toit de tuile bleu d'une modeste ferme. Fortes de ces indices, trois expéditions quittèrent Lhassa en 1936, l'une vers le Sud-est, l'autre vers l'Est et la troisième en direction du Nord-est. La mission en route vers le Nord-est était menée par Ke-Tsang Rimpoché.
Trois mois plus tard, elle arriva en vue du monastère de Koum Boum, aux toits d'or et de jade, dans lequel s'était déjà rendu le XIIIème Dalaï Lama. Proche de ce monastère se trouvait un hameau dont l'une des fermes était recouverte de tuiles bleues. Les membres de l'expédition cachèrent leur identité et entrèrent dans cette ferme. Ils furent accueillis par la famille et surtout par un petit garçon parlant la langue de Lhassa et qui devina leurs noms. L'ensemble de ces signes étaient plus que positif, mais les moines n'en décidèrent pas moins de retourner à Lhassa pour comparer leurs découvertes avec celles éventuelles des autres missions. Deux enfants semblaient être liés au XIIIème Dalaï Lama, ainsi lorsque la mission de Ke-Tsang Rimpoché se rendit à Takster pour la seconde fois, la visite était décisive. Il s'agissait pour l'enfant de Takster de reconnaître des objets ayant appartenu à Thupten Gyatso. Ce qu'il fit sans erreur. Il était donc temps de l'emmener à Lhassa pour des vérifications plus profondes.
Après quelques complications dues à la présence d'émissaires chinois désireux d'influer sur le choix du Dalaï Lama, Tenzin Gyatso arriva en 1939 à Lhassa et fut confirmé en tant que réincarnation de Thupten Gyatso la même année. Il avait alors six ans...
Source: www.irenees.net
LE PETIT CHARPENTIER EGYPTIEN
Voici le cas rapporté par un psychologue diplômé d'Oxford, Sir Cyril Burt ( 1883-1972 professeur de psycho ).
Lorsqu'il travaillait sur l'hypnose a l'université, il avait réussit a hypnotiser un garcon aveugle étudiant en philosophie.
Ce faisant, l'étudiant commença un soir à parler d'une voix peu familière.
Il affirmait être un charpentier égyptien qui avait ciselé certains tableaux de la tombe du "roi dans sa tanniere". Il décrivit un aigle, une main, un zigzag et un dieu sur des marches qui portait une couronne blanche, laquelle le désignait comme le pharaon de la Haute et Basse Egypte.
Puis l'étudiant charpentier donna une descripition précise et très vivante de la tombe.
Huit mois plus tard, Sir Cyril Burt apprit en lisant les journaux que pendant ces séances d'hypnose, Sir Flinder Petrie (égyptologue anglais) excavait la tombe du roi égyptien Semti ( 3200 av JC ) de la première dynastie et dont le nom religieux était "Taniere". Semti fut le premier souverain à porter le titre de roi de la Haute et Basse Egypte il fut même souvent appelé le dieu des marches et il portait une couronne blanche emblématique. Mieux encore cette découverte ne fut révélée à la presse que huit mois après la description de la tombe faite par l'étudiant!
Avec des sujets donnant des détails aussi précis de leur vie passée, certains cas de régression ont amené des enqueteurs a effectuer des vérifications historiques.
Les séances hypnotiques de Georges Field, un garçon de 15 ans du New Hampshire, furent conduites par Loring Williams, un praticien expert en régressions.
A chaque séance, George devenait Jpnhatan Powell, un fermier de Caroline du Nord à l'époque de la guerre de Sécession, qui affirmait avoir été tué par "ces sales yankees".
Le garçon décrivit la géographie de la ville de Jefferson, il fournit les noms de ses proches et indiqua l'emplacement de l'église de Quaker. Il donna aussi des détails encore plus précis, et lors d'une autre séance, il nomma même le comté auquel appartenait sa ville, ainsi que les positions et noms des rues principales.
L'hypnotiseur emmena alors le garçon en Caroline du sud où ce dernier n'avait jamais mis les pieds auparavant. Là, ils s'assurèrent de la collaboration de l'historien de la ville qui se prit au jeu des séances d'hypnose au cours desquelles il posa des questions très précises comme : "Avez vous connu Johnatan Baker?" et le garçon répondit " mouais je l'ai rencontré plusieurs fois. Il en a de l'argent... Et il en parle toujours. Je pense qu'il a même quelques esclaves."
Ses réponses étaient si exactes que l'historien, pourtant sceptique, ne s'en remit pas.
Le garçon reconnut d'autres habitants de la ville en donnant jusqu'a leur profession, adresse ainsi que statut financier.
Il raconta les circonstances de sa propre mort, précisant qu'il avait été tué par des soldats de l'Union portant des uniformes gris. L'historien a aussitôt ajouté qu'effectivement le maraudage était fréquent et que les militaires de l'Union se déguisaient souvent en soldats rebelles pour piller la Caroline du Nord.
Le détail final de cette histoire arriva après sa publication dans le magazine Fate. Une abonnée écrivit pour dire qu'elle était la grande nièce de Jonhatan Powell et que ce dernier, effectivement, avait été tué par des soldats de l'Union.
Source "La divine connexion" du docteur Melvin Morse.
EMPOISONNEE PAR SA BELLE-FILLE
Un autre témoignage de vie passée qui a résisté aux vérifications les plus rigoureuses est celui de KumKum Verma, une femme née en 1955 a Bahera, ville située au nord de l'Inde. Elle commença à parler de sa vie antérieure dès l'âge de 3 ans, déclarant qu'elle avait vécu auparavant dans la ville voisine de Urdu Bazar. Elle affirma avoir été empoisonnée par sa belle fille.
Ses souvenirs étaient parfaitement clairs, avec les prénoms de ses enfants et de toute sa famille, sans compter d'autres détails.
Ses parents actuels étaient plus que sceptiques, mais ils notèrent ses propos et établirent même un rapport complet avec la description détaillée de sa maison, de l'emplacement du coffre fort, du cobra domestiqué et des jardins de manguiers proches.
Trop jeune kumkum manquait de vocabulaire précis pour dépeindre certaines choses, aussi elle mimait un marteau et des sabots pour expliquer que son fils était maréchal ferrant.
A six ans, et après que toutes les informations eurent été enregistrées, un professeur local commença son enquête et découvrit que tout était rigoureusement exact.
Le docteur Ian Stevenson de l'University of Virginia reprit le cas et enquêta à son tour en 1964 lorsque Kumum avait 10 ans, et découvrit lui aussi que tout était conforme. D'autant que la plupart des détails étaient spécifiques, comme par exemple le fait de vendre des bijoux à un moment donné de son existence pour suvrvivre et de posséder un cobra domestiqué.
Source "La divine connexion" du docteur Melvin Morse.
Nul ne connaît la mort s'il ne l'a une fois vue sur un visage adoré.
[Carlo Dossi]
Désinence en A