Capricorne
Attention: la position du soleil, qui détermine votre signe de naissance, n'est qu'un des très nombreux éléments qui entrent en compte dans votre thème astrologique. Selon la position des autres planètes, de l'ascendant, des maisons et des aspects, les caractéristiques du signe de naissance peuvent être renforcées ou atténuées. Ces descriptions concernent des signes types, à lire donc avec recul et surtout avec humour et détente!
Le Capricorne
Portrait :
Je pense tout d’abord que toute vie, pour avoir du sens, doit avoir un objectif clair et raisonnable. Aussi, on me dit ambitieux. Toutefois, je pense que ce terme ne me résume pas vraiment car c’est avant tout pour moi que je travaille et si la reconnaissance du public ou de la société suit, et bien tant mieux. Je pars en effet du principe que tant qu’à faire quelque chose, il faut le faire du mieux que l’on peut, même si cela prend du temps. Le temps n’a pas d’importance. Seul le résultat compte.
D’ailleurs, le Capricorne n'est pas du genre à se vanter et vous ne m’entendrez pas dire que je vise telle ou telle situation. Je garde cela pour moi, les autres s’en rendront bien compte quand j’y serai arrivé. Il est plus facile de progresser si le regard des autres n’ajoute pas à la difficulté et puis, comme on dit, mieux vaut tenir que courir : je suis quelqu’un de prudent qui ne vend pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
On me dit parfois conservateur. Je ne sais pas trop ce que cela veut dire : il faut bien s’appuyer sur des bases solides, non ? Bah, de toutes façons, chacun devrait uniquement se mêler de ses affaires et le monde se porterait bien mieux.
Parmi les qualités qu’on reconnaît en général au Capricorne vient en premier lieu la fidélité. Fidélité dans mes sentiments, dans mes engagements, dans mes objectifs. Je suis un être de constance et je sais tenir les promesses que je fais même si je promets rarement (ce qui est encore le meilleur moyen de ne point décevoir).
J’ai bien conscience que le revers de la médaille de ma persévérance peut aussi être la tristesse car on a parfois beau faire son maximum, certain buts semblent éternellement se refuser à nous et je vis mal l’échec, peut-être tout simplement parce que ce sentiment d’échec est proportionnel à l’énergie déployée et au temps gaspillé dans ce qui apparaît par la suite une chimère.
Au niveau sentimental, je ne suis guère démonstratif et je peux même être quelque peu cynique : le romantisme, je trouve cela ridicule mais pire encore, je trouve que cela pervertit l’authenticité. Rien n’est parfait dans ce monde, il faut être réaliste. Et l’amour n’échappe pas à la règle. Aussi, je me méfie de la passion et je préfère les partenaires honnêtes, calmes, qui affichent immédiatement leurs défauts.
Pour cette raison, je m’entends bien avec les autres signes de terre tandis que les signes d’eau ont tendance à me procurer quelque sérénité. En contrepartie de ce qu’on appellera austérité affective, je suis particulièrement loyal envers ceux que j’aime et je suis prêt à me sacrifier pour que les autres s’épanouissent s’il le faut. Toutefois, je dois bien reconnaître que faire passer mes objectifs personnels après ceux des autres me laisse un arrière goût amer dans la bouche. Mais je le ferais tout de même car j’ai le sens du devoir et de la responsabilité.
Socialement, j’aime assez ma solitude, ou, à défaut,ma tranquillité. Je n’accorde guère facilement ma confiance et, à mon avis, en amitié comme en amour, seul le temps et la constance prouvent quelque chose. Je n’oublie d’ailleurs jamais le mal qu’on m’a fait (ni d’ailleurs le reste grâce à mon excellente mémoire) et bien que je sois d’une nature scrupuleuse qui me fait « passer l’éponge », ce n’est pas pour autant que je pardonne.
Au niveau philosophique, certains voient le Capricorne comme un cynique, d’autres comme un sceptique. Je me considère quant à moi comme un réaliste et tout ce qui peut apparaître comme un peu trop facile ou séduisant, je m’en méfie a priori car quiconque a un peu de jugeotte sait que rien n’est facile !
Au niveau professionnel, je suis pratique, bien organisé, bosseur. Je sais diriger et travailler sur le long terme. Je ne vois rien de plus à ajouter. Je laisse donc la place à l’excentrique Verseau qui me suit.
Le signe du Capricorne : correspondances
analogiques :
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Analogies astronomiques
Ultime planète visible à l’œil nu, son éclat terne, son grand éloignement et sa marche très lente s’opposèrent dès l’Antiquité à la luminosité, à la proximité et à la rapidité de la Lune et, analogiquement, on a dès lors les binômes suivant : jeunesse / vieillesse, changement / immuabilité, malléabilité / inflexibilité, début / fin, accessible / inaccessible. Parce que dernière planète connue des Anciens, Saturne représentait donc la limite de l’univers humain, l’obstacle infranchissable et, par enchaînement logique, la mort des choses arrivées à leur maximum d’extension.
Si Saturne représente donc un but ultime, une « ligne d’horizon » céleste, il marque aussi une borne, une frontière entre l’humain et l’au-delà. D’ailleurs, toutes les planètes au-delà de Saturne prennent une dimension plus spirituelle que terrestre et influencent le subconscient plus que le conscient. De ce fait, Saturne peut être également relié au Surmoi freudien, limite entre le conscient (le moi) et l’inconscient (le ça).
Il fallut attendre les années 1980 pour que l’homme puisse en découvrir plus sur Saturne (sondes Voyager) et sur ces quelques dix-sept satellites.
Analogies symboliques
On reliera Saturne à la neuvième arcane du tarot (l’Ermite) : persévérance, recherche,but, connaissance, solitude, introversion, analyse, réflexion, importance du temps, science, dureté, réserve, maturité, expérience, sens du devoir mais aussi à la seizième (la Maison-Dieu) : construction et destruction, élévation et chute, intellectualité, les plans, la pierre, la fatalité, la réflexion, les œuvres de longues haleines, la solitude de l’être humain, les questions existentielles, l’action concrète, les obstacles et oppositions.
Dans le règne animal, Saturne pourrait être incarné par la Tortue (lenteur, longévité, persévérance, tranquillité, résistance, retour aux origines pour la ponte). Dans le corps humain, Saturne correspond aux os (ce qui soutient), à la peau (ce qui protège) et aux dents et ongles (ce qui permet de se défendre). Bref, enlevez les éléments saturniens et l’être humain serait un tas de chair informe et sans défense.
Ce phénomène se retrouve au plan psychologique dans lequel Saturne traduit à la fois les phénomènes de construction et de défense de la personnalité (et les complexes si ces constructions échouent).
Portrait de la dominante Saturnienne :
Il n’est pas nécessaire d’être Capricorne pour en avoir toutes les caractéristiques. En effet, si dans un thème natal, Saturne est la planète dominante (voir le calcul des dominantes dans le lexique), le natif développera naturellement les qualités et défauts de cette planète traditionnellement maîtresse du signe du Capricorne. Toutefois, la dominance de Saturne présente de subtiles nuances caractérielles par rapport à la dominance du signe du Capricorne.
Afin de cerner la personnalité saturnienne, il convient, avant tout, d’apporter quelques précisions sur la planète même.
Saturne est le reflet de toutes les difficultés, de toutes les peurs et de toutes les épreuves que la vie peut nous réserver. D’un côté positif, toutes ces notions apportent aussi une maturité d’esprit, une expérience acquise au fil du temps, une certaine philosophie d’existence qui se place à un niveau supérieur. Le personnage saturnien apparaît ainsi comme mature, réfléchi et tous les actes de sa vie seront tournés vers une recherche de profondeur et une volonté de finition.
Tout son être est imprégné d’un grand scepticisme, ce qui peut l’amener à être considéré par son entourage comme un être austère et froid, mais il ne faut pas perdre de vue qu’il reste, avant tout, l’incarnation de l’évolution dans la constance. Le saturnien vit ses aventures par la pensée et l’esprit, avec concentration et recul, dans le dépouillement et la rigueur. Sa nature prudente le conduit à n’admettre que ce qu’il a expérimenté ou vérifié lui-même. C’est par la réflexion et la méditation qu’il forge ses convictions.
Pour atteindre ses objectifs, il se laisse guider par l’expérience et le temps, loin du tumulte et des certitudes éphémères. Il fait confiance à son esprit méthodique et minutieux : c’est un personnage cartésien pour qui, la construction de toute chose passe par la planification et la persévérance. Il sait observer et analyser les situations en écartant toute approche émotionnelle, car les voies de la sensibilité entraveraient son esprit rationnel sans lequel il est persuadé que rien de fort ou de durable ne peut s’édifier.
Il est exigeant tant avec les autres qu’avec lui-même, ce qui le conduit parfois à l’intolérance et au renoncement à toute forme de facilité : les constructions faciles sont pour lui, en effet, contraires à tout fondement solide et ne peuvent le stimuler.
Sa sagesse réside dans le fait qu’il gère son temps avec raison et se fixe des ambitions sur du long terme. Et si certains peuvent penser qu’il n’espère rien, c’est seulement qu’il sait accepter les épreuves et afficher une humeur égale. En effet, il a la conviction que le temps joue pour lui et son ego, bien que contenu, est très important et lui permet de surmonter les obstacles, tout persuadé qu’il est de sa réussite future sur laquelle il restera discret. Il peut être taxé de fataliste mais son acceptation des événements n’est qu’apparente : il sait se battre avec opiniâtreté pour arriver à changer le cours des choses.
Son désir de retrait et de solitude le rendent parfois taciturne et peu sociable aux yeux d’autrui : de ce fait, il risque d’être plus admiré ou craint qu’aimé. Le saturnien exprime difficilement ses sentiments, se réservant volontairement les rôles graves, discrets et effacés : plutôt que de se livrer, il préfère qu’on le devine. Pour lui, l’amour doit résulter d’une recherche longue et patiente, passant forcément par une retenue de ses désirs.
Son sens de la hiérarchie et son amour pour les mondes structurés l’incline à professer dans les métiers liés à la loi, la politique, la religion ou la science. Il sera aussi attiré par toute activité nécessitant concentration et solitude (chercheur, explorateur, écrivain…).
L’argent permet au saturnien d’établir une distance protectrice entre lui et le monde. Il ne veut en effet dépendre de personne et se préserve de toute promiscuité. Il sera rarement prodigue en la matière bien que ses proches pourront efficacement compter sur son soutien.
Le signe du Capricorne : portrait au vitriol :
Si l’être humain peut s’améliorer, évoluer, gommer ses défauts et mettre en avant ses qualités, il arrive aussi au contraire qu’il s’enferre dans ses pulsions les plus négatives. Cette régression peut par exemple être entraînée par l’alcoolisme, par des circonstances de vie particulièrement difficiles ou encore par l’accumulation de névroses.
Il n’en reste pas moins que les valeurs propres à son signe sont alors largement corrompues et qu’on peut en faire un portrait « au vitriol ». Voici donc la description du Capricorne (et du saturnien) dans ce qu’il peut développer de plus négatif et de plus méprisable. Ce portrait s’applique bien sûr aussi bien à un homme qu’à une femme.
Le Capricorne négatif ou Barbu barbant
Le Barbu Barbant est, comme son surnom l’indique, un personnage déprimant, austère et pessimiste, très à cheval sur les principes et l’étiquette.
C’est un individu mesquin et couard qui tente de s’imposer par la sournoiserie et l’obstination car il est avide en toutes choses mais aussi envieux et arriviste.
Le Capricorne négatif étant un être profondément introverti, il a souvent l’air d’un petit monsieur ou d’une petite dame fragile et effacé(e) mais ne vous y trompez pas : il a une soif inextinguible de pouvoir et de richesse sans doute entretenue par de nombreux complexes et inhibitions. Sévère, pompeux et sans éclat, il a les gens à l’usure et son cerveau fonctionne comme un gigantesque ordinateur offensif qui enregistre chaque détail puis s’en sert au moment opportun pour faire un maximum de dégâts.
Son mode d’action est rarement direct et toute sa vie semble de toutes façons sous le sceau de la cachotterie : riche, il s’habillera de guenilles et continuera à se lamenter sur son sort, puissant, il s’arrangera pour mettre quelqu’un sur le devant de la scène à sa place et prendra un malin plaisir à manipuler les ficelles depuis les coulisses.
Le Barbu Barbant sera souvent d’une compagnie désagréable et son cercle de connaissance restreint (la famille et quelques collaborateurs) devra subir ses humeurs maussades et sa rancœur généralisée.
Fâché contre sa propre sensualité car méfiant vis-à-vis de tout relâchement de sa personne, il développera souvent un côté pervers susceptible de rejaillir dans tous les domaines de sa misérable existence.
Source :
Autour de la lune
http://www.autourdelalune.com/