Les 13 Crânes de cristal
· La légende :
Depuis des milliers d'années, les indiens d'Amérique se transmettent la légende des crânes de cristal. Ils sont au nombre de 13, disséminés de par le monde, et renferment des pouvoirs mystérieux et exceptionnels. Ils permettent la divination, la guérison, et renferment des informations sur l'humanité et la finalité de son destin. De plus, ils contiennent des réponses sur le grand mystère de la vie et de l'univers. Ces informations sont primordiales à notre survie et à celle de notre planète.
Selon la légende, notre civilisation doit évoluer spirituellement et moralement, afin de pouvoir recevoir et utiliser à bien les secrets qui lui seront révélés lorsque les 13 crânes de cristal seront réunis.
Chez les descendants des Mayas et des Aztèques, en Amérique centrale, la légende des 13 crânes de cristal, bien qu'identique, varie sensiblement : les Cherokees, entre autres, associent douze crânes à douze planètes de notre univers, habitées par des humains, et pensent que le treizième est essentiel à ces douze planètes. En outre, douze crânes seraient féminins, seul le treizième serait masculin.
Les treize crânes réunis
« Au commencement, il existait douze mondes où une vie humaine était présente. La Terre était appelée Planète des Enfants. Les onze autres mondes ont rassemblé leurs connaissances dans une sorte d'ordinateur holographique, les crânes de cristal. Les Anciens ont amené ces crânes sur terre et ont fait don de la connaissance aux hommes. Ils les aidèrent à construire quatre grandes civilisations : Lémurie, Mieyhun, Mu et l'Atlantide. Les 13 crânes étaient conservés dans une pyramide appelée l'Arche. Plusieurs civilisations en ont été les gardiennes : Olmèques, Mayas et enfin Aztèques. Ces derniers en firent un mauvais usage. Les crânes furent alors dispersés par les prêtres aztèques, après la conquête espagnole. Ils devaient restés séparés car leur pouvoir collectif était trop puissant pour pouvoir être utilisé avec sagesse par l'Humanité. »
· Description des crânes :
Hormis les sutures crâniennes manquantes, ils sont la réplique exacte d'un crâne humain. Leur poids est de 2 à 14 kg, mesurent entre 11 et 25,5 cm de hauteur, et sont taillés dans un bloc de cristal absolument pur, pour être plus précis du dioxyde de silicium « piézo-électrique » anisotrope (quartz). Ils sont composés de deux parties, le crâne lui-même et sa mâchoire inférieure, les deux s'emboitant parfaitement. Pour certains crânes, la mâchoire est mobile. Cette caractéristique leur vaut le nom de « crânes qui parlent » ou « crânes qui chantent ».
Leurs propriétés sont surprenantes : Lorsqu'une source de lumière frappe le crâne par-dessous, deux faisceaux jaillissent par les orbites. Frappé par l'arrière, le faisceau sort par les orbites mais aussi par le nez et la bouche, et serait susceptible, par son intensité, d'allumer un feu.
· Découverte et analyse des crânes :
Si des milliers de crânes de cristal existent, 6 seulement sont considérés comme potentiellement authentiques et ont fait l'objet de recherches scientifiques.
-Le crane d'Anna Mitchell-Hedges, 13cm, 5kg : appelé « crâne du destin ». En 1924 Anna partit à Lubaantùn (Belize), avec son père adoptif Frederick Mitchell-Hedges, explorateur anglais, afin d'étudier une ancienne cité maya. Montant au sommet d'une pyramide, l'attention d'Anna est attirée par un vif éclat de lumière. Les recherches s'orientent en ce sens ; et les archéologues, ne trouvant aucune entrée dans l'édifice d'où provenait la lumière, commencent à en retirer les pierres, afin de permettre à Anna se s'y glisser. Lorsqu'elle ressort, elle tient entre ses mains, recouvert de poussière, le premier crâne de cristal jamais remis à jour.
Par la suite Anna accepta de confier le crâne à divers experts et scientifiques, notamment à Hewlet-Packard et à son équipe spécialisée en cristallographie. Ceux-ci concluront que le quartz qui compose le crâne est d'une extrême pureté et d'un taux de dureté de 7 sur l'échelle de Mohs (échelle de dureté des éléments de 0 à 10). Ce qu'ils ne peuvent expliquer, c'est comment il a été façonné. A l'heure actuelle, la seule possibilité de reproduire le crâne serait d'employer la technologie moderne au diamant et cela ne nécessiterait pas moins d'un an de travail ; mais ce procédé laisserait des traces d'usinage, or, le crâne d'Anna lui, n'en possède aucune ! Les scientifiques se trouvent donc face à une double énigme : impossibilité de déterminer comment il a été fabriqué, et impossibilité d'une quelconque datation puisqu'aucune trace d'usinage. Devant tant de mystère, un scientifique de l'équipe aurait déclaré : « Ce sacré truc ne devrait même pas exister ! ».
-Le crâne de Nick Nocerino (décédé en 2004) : appelé « Sha-na-ra ». Dès sa plus tendre enfance, Nick Nocérino connait bien le pouvoir des pierres ; sa famille l'élève dans la tradition de la magie blanche (Wicca), et vers 9 ans, il rêve de crânes de cristal, ou les voit lors de visions. L'enfant ne sait pourtant pas ce que sont ces crânes. A l'adolescence, il devient marin, et lors d'une permission avec deux de ses amis (1944, midi, pays cathare), il s'arrête près d-un puits afin de s'y désaltérer. Un paysan, furieux les somme de partir, mais voyant le pendentif de roche que Nick porte à son cou, il part en courant en leur disant de l'attendre. Il revient avec un paquet qu'il tend à Nick. Nick découvre à l'intérieur un crâne magnifique. Il découvrira plus tard que son nom est « le sang du Christ », et qu'il l'avait déjà vu dans ses visions, le nommant « crâne des Templiers ».
Il fonde la Society of Crystal Skulls International (société internationale des crânes de cristal), qui devient la plus prestigieuse et la plus reconnue des organisations étudiant les crânes. Nick, lui-même expert le plus réputé au monde, aura sous ses yeux les crânes qui lui étaient apparus durant ses visions, et notamment Sha-na-ra, qu'il baptisa ainsi en hommage à l'un de ses amis et guérisseur. A travers Sha-na-ra, Nick eu de nombreuses visions sur l'âge du crâne, sa personnalité et son histoire.
-Le crâne de Jo Ann Parks : appelé « Max » : Norbu Chen, puissant guérisseur de la tribu tibétaine des Chapeaux-rouges, étudie avec des prêtres mayas et découvre les capacités du crâne Max. Lorsqu'il décide de poursuivre son chemin vers un centre de guérison à Houston, les prêtres lui confient le crâne. Norbu-Chen , au centre, utilise Max pour canaliser son énergie et aider les malades. C'est là qu'il rencontre Carl et Jo Ann Parks, dont la petite fille de douze ans est atteinte d'un cancer des os. Son aide se révèle précieuse, et Jo Ann devient volontaire aux côtés de Norbu-Chen. A sa mort, le guérisseur lui confie le crâne, mais Jo Ann, ne sachant qu'en faire l'oublie au fond d'un placard pendant sept ans, jusqu'à une étrange nuit où elle l'entend s'adresser à elle. Max lui dit avoir quelque chose d'important à dévoiler au monde et lui conseille de rechercher un homme. Jo Ann ne comprend pas, jusqu'au jour où, devant son poste de télévision, elle écoute un certain Nick Nocerino, parapsychologue et spécialiste des crânes de cristal. Elle prend contact avec lui, réalisant qu'il est l'homme qu'elle devait chercher. Nick Nocerino lui confira par la suite qu'il avait déjà entendu parler de Max, et était sur ses traces depuis 1949.
Jo Ann Parks et Max
-Le crâne de Norma Redo : appelé « crâne à la croix reliquaire » : ce crâne aurait été fait à la main, car il comporte des traces d'usinage. Son âge coïnciderait avec la conquête espagnole. On sait avec certitude que les dents ont été retouchées, et que l'orifice qu'il présente fut crée pour y ficher une croix, d'où son nom. Le crâne ayant subi des modifications, l'incertitude demeure donc sur son authenticité.
-Le crâne du British Muséum (Londres) : considéré comme post-colombien, ce crâne opaque montre d'évidentes marques de fabrication : des marques droites sur le dessus, parfaitement espacées, seraient l'empreinte d'une roue de polissage moderne, et d'infimes marques aléatoires indiqueraient un polissage manuel. Le crâne ne serait donc pas assez ancien pour être considéré comme un crâne authentique. Pourquoi donc aux vues des résultats de deux analyses poussées ( en 1996 et 2004) les conclusions n'ont-elles pas encore été rendues publiques ?
-Le crâne de la Smithsonian Institution (Washington), 25.5cm, 14kg: La Smithsonian Institution reçut ce crâne anonymement. L'expéditeur prétendait qu'il avait été acheté à Mexico City en 1960, et qu'il était d'origine Aztèque ; tout comme le crâne du British Muséum, il présente des traces d'usinage. Les scientifiques en ont donc tiré des conclusions similaires : le crâne est un faux.
Le crâne de la Smithsonian Institution de Wasington
-Le crâne du Quai Branly (Paris), 11cm, 2.8kg : venu du fond des âges de l'ancienne capitale des Aztèques et de l'échoppe d'Eugène Boban (antiquaire célèbre) le crâne du Quai Branly a rejoint les sous-sol du Louvres afin d'y subir toute une batterie de tests et d'analyses. Outre sa grande pureté, l'une de ses spécificités est le trou biconique qui le transperce de part en part et qui aurait été fait à la main.
Le British Muséum s'est lui aussi penché sur le mystère des crânes de cristal. Ces six crânes ont donc été passés au crible : à ce jour, les autorités du British Muséum refusent obstinément de livrer les conclusions relatives à Max et Sha-na-ra, et se terrent dans le silence. Pourquoi ?
· Le quartz :
Le cristal de quartz est après le diamant, la matière la plus dure au monde. Pourquoi donc les mayas l'auraient-ils choisi ? Cela semble inconcevable, car d'après les moyens techniques qu'ils possédaient, il aurait fallut pas moins de 300 ans de travail pour réaliser un crâne ! A l'heure actuelle, avec notre technologie de pointe, c'est plus d'un an de travail qu'il faudrait pour mener à bien ce projet, sans oublier que des traces dues aux outils seraient visibles !
Mais ce choix présente toutefois une certaine logique : le quartz a récemment envahit notre vie quotidienne. Nous le trouvons dans nos ordinateurs, sous forme d'une petite puce de en cristal de silicium, servant au stockage d'informations, dans les systèmes de radar et de sonar, dans les instruments de mesure, de télécommunications et beaucoup d'autres encore. Le quartz possédant de telles caractéristiques d'enregistrement, de mémorisation, il semble donc naturel que les crânes en soient composés. Ils seraient alors comparables à des bases de données, renfermant le « secret de la vie » comme le dit la légende.
Ce qui nous amène à interrogation de taille : nous ne connaissons les propriétés du quartz que depuis une centaine d'années ; comment les Mayas, civilisation dite primitive, auraient-ils pu connaître et maîtriser aussi parfaitement cette technique ?
· Conclusion :
On peut choisir de croire que les treize crânes de cristal ne sont qu'une légende, transmise de générations en générations par des peuples aux croyances éloignées des nôtres. Cependant, que penser des secrets qui entourent leurs analyses et leurs études, ainsi que du mystère de leur âge et de leur conception ? La science est désarmée et reste muette face à ces objets. Ne dit-on pas que les légendes se fondent toujours sur des vérités ?
Anna Mitchell-Hedges raconte... La prophétie
Voir aussi :
· Le projet "Blue Beam"
La mort, je l'ai vu de près... Eh bien, elle ne gagne pas à être connue ! Elle a une sale tête de mort !
[Henri Jeanson]
Dialogue du film de Christian-Jaque Fanfan-la-tulipe