Les "Dames Blanches"
La « Dame Blanche » appartient à la catégorie des fantômes. Elle possède des caractéristiques précises, qui la différencient de toute autre manifestation surnaturelle. Voyons qui est cette fameuse « Dame », comment la reconnaître, et en savoir un peu plus sur ses apparitions.
· La Dame blanche, comme son nom l'indique, est toujours une femme. Si personne ne donne d'explication à cela, le fait est pourtant bien établi : absolument TOUS les témoignages rapportant son apparition décrivent une femme.
· La Dame blanche à toujours été victime d'un accident de la route qui lui a été fatal. Lorsqu'elle se manifeste, c'est à proximité du lieu de son décès, comme si elle y restait attachée, volontairement ou non.
· L'aspect de la Dame blanche se différencie des autres fantômes : en effet, les témoins qui disent l'avoir croisée affirment qu'ils croyaient avoir affaire à une personne bien réelle. C'est ce fait qui distingue la Dame : pas de transparence ni de forme indéfinie, mais une femme bien concrète, qui parle s'il elle le souhaite, et que certains auraient même touchée !
· Lorsqu' elle apparaît, c'est au bord d'une route, la nuit, toujours revêtue de blanc, et semblant égarée, perdue, ou en profonde détresse, ce qui explique pourquoi certains automobilistes bien intentionnés prennent à bord cette « pauvre auto-stoppeuse ».
· A ce stade, deux scenarii sont envisageables : soit la « Dame » est là pour prévenir d'un danger menaçant l'automobiliste (virage dangereux, sortie de route…) et ainsi lui éviter un accident, soit son dessein est plus macabre, et c'est elle qui provoque cet accident. Comme nous l'avons vu dans notre article sur l'origine des fantômes, et si l'on admet que certaines entités sont parmi nous, soit volontairement pour nous aider, soit malgré eux car prisonniers entre notre monde et l'au-delà, on peut avancer une théorie sur la Dame blanche. Après son décès, elle reviendrait dans le but d'éviter qu'une autre tragédie ne se déroule sur les lieux du drame, ou alors, ne pouvant s'élever vers l'au-delà et trouver son chemin vers la lumière, elle errerait à la recherche de mortels à tourmenter.
Les « Dames blanches » sont souvent assimilées à des légendes urbaines, c'est-à-dire une légende, une rumeur, qui de serait répandue de bouche à oreille. C'est le point de vue des sceptiques, car si l'on tient compte des nombreuses photos, vidéos et témoignages impliquant la Dame, le doute n'est plus permis.
3 cas célèbres de Dames blanches :
· Palavas (Languedoc-Roussillon), le 20 mai 1981.
Ce soir là, quatre jeunes montpelliérains, âgés de 17 à 25 ans, se baladent sur les quais de Palavas. Après avoir bu un coup ensemble (les gendarmes confirmeront qu'ils n'étaient en aucun cas en état d'ébriété), ils décident qu'il est temps de rentrer. Ils regagnent leur voiture, il est 0h30. Sur le trajet, juste avant le pont des Quatre-canaux, ils aperçoivent sur le bord de la route une auto-stoppeuse d'une cinquantaine d'années. Elle vêtue de blanc, avec un imperméable et un foulard. Ils s'arrêtent à sa hauteur, et supposant qu'elle se rend à Montpellier, propose de l'y emmener. La femme ne prononce pas un mot, mais accepte d'un signe de la tête. Les deux passagères à l'arrière se poussent et la femme s'installe entre les jeunes filles.
La voiture reprend tranquillement son trajet. La femme reste silencieuse durant 1 kilomètre, puis soudain se met à hurler : « Attention au virage ! Attention au virage ! ». Surpris, le conducteur ralentit aussitôt, et passe le virage sans encombre. Mais à peine sortis du virage, ce sont les jeunes filles à l'arrière qui se mettent à crier : la mystérieuse passagère a disparu, alors que la voiture roule à 90km/h et que toutes les portes sont verrouillées.
Sous le choc, les quatre montpelliérains se rendent au commissariat pour rapporter ce qu'ils viennent de vivre. D'abord dubitatifs, les gendarmes y voient une plaisanterie, mais devant l'insistance des jeunes gens, ils finissent par se rendre sur place. Malgré leurs recherches, ils ne trouvent rien. Par la suite, ils convoqueront plusieurs fois les jeunes gens, et concluront à leur bonne foi et à leur sincérité : en effet, aucun des quatre ne s'est jamais intéressé au spiritisme, et leurs témoignages ne se contredirent jamais.
Après avoir vécu cette histoire, les quatre protagonistes ont décidé de ne plus jamais évoquer ce qu'il leur était arrivé ce soir-là…
· La Dame blanche de Balleroy (Calvados).
Dans les années 1960, une jeune fille, habitant à un kilomètre du village, se fait ramener chez elle en voiture. A la hauteur du croisement de Balleroy, dit « l'embranchement », à quelques centaines de mètres du village près de la forêt de Cerisy, un chauffard passe outre le code de la route, et percute la voiture dans laquelle se trouve la jeune fille, la tuant sur le coup. Commencent alors les apparitions de celle que l'on appellera la « dame blanche de Balleroy ».
Sa manière de procéder est à chaque fois identique. Elle se montre toujours à la sortie du village, les soirs de pluie, habillée sobrement de blanc, et demandant à rentrer chez elle, « là où habite sa mère dans le hameau voisin ». Elle semble avoir à peu près 20 ans, et reste silencieuse quand elle monte dans une voiture. A l'approche du croisement qui lui fût fatal, elle laisse percevoir des signes de fébrilité ; mais lors de sa traversée, sa fébrilité laisse place à la panique et l'affolement. Des témoins affirment avoir essayé de la calmer. Une fois le virage passé, la Dame se volatilise, laissant un siège vide au conducteur ébahi.
La Dame blanche de Balleroy, lors de ses deux dernières tentatives de prévention, a légèrement changé sa manière de faire : elle est apparue non plus sur le bas coté de la route mais en plein milieu, forçant les voitures à s'arrêter. A peine les conducteurs ont-ils ouvert leur portière que la Dame se dissipe aussi vite qu'elle est arrivée. Pourquoi changer de mode opératoire après quarante ans ? Se sent-elle incomprise et essaye-t-elle de se montrer plus insistante ?
· Chapareillan (Isère).
Nous sommes un soir de 1977, la pluie tombe fort sur la N90. Un médecin grenoblois roule tranquillement lorsqu'il aperçoit une dame vêtue de blanc. La voyant ainsi sous la pluie, il la prend en charge. La jeune femme ne parle pas beaucoup et semble taciturne.
La voiture arrive à la hauteur du « Pont au Furet », un passage très délicat. La dame sort de sa torpeur et se montre complètement terrorisée, effrayée. La voiture s'éloignant de l'endroit, elle retrouve peu à peu son calme, et demande à l'automobiliste de la déposer « juste un peu plus loin, chez ses parents ». L'automobiliste la dépose devant la maison qu'elle lui indique, et voyant que la pluie redoublait d'intensité, lui prête son parapluie. Il suit la jeune fille des yeux tandis qu'elle s'approche de la porte d'entée, et la voit en franchir le seuil, et la refermer.
Il patiente, attendant qu'on lui ramène son parapluie ; les minutes passent, et pensant qu'on l'a oublié, il se décide à aller frapper à la porte de la maison. Deux quinquagénaires lui ouvrent. Le médecin demande si la jeune fille et bien rentrée et réclame son parapluie. Les habitants de la maison, tout d'abord surpris et dérangés par cette visite tardive, restent soufflés en entendant la description que le médecin fait de la jeune fille. Oui, cette jeune fille a bien vécu ici, oui c'est bien leur fille unique, mais elle est morte et enterrée depuis des années ! Quant aux circonstances de sa mort, il se trouve qu'elle a eu un accident de moto…au Pont au Furet.
Vidéos Dame blanche
Pourquoi donc n'est-il pas possible qu'après la mort nous gardions l'apparence parfaite des vivants, si les vivants peuvent dans le sommeil se faire semblables aux lugubres morts ?
[Léonard de Vinci]